Rencontres sur les routes d’Europe

L’exposition Rencontres sur les routes d’Europe est une sélection de photographies et de textes regroupant plusieurs rencontres avec des migrants, des réfugiés et des sans-papiers. Durant plusieurs années j’ai visité des endroits clés des flux migratoires, comme la jungle de Calais où des milliers de migrants se regroupent pour tenter le passage vers l’Angleterre, le camp de réfugiés jordanien de Za’atari où sont entassés 100 000 réfugiés syriens à deux pas de la frontière, l’enclave de Ceuta qui est l’un des passages clés pour les migrants subsahariens coincés au Maroc, les squats des sans-papiers de Bruxelles… A travers les textes et les photographies, l’objectif est de rencontrer les migrants: qui sont-ils? Quels sont leurs rêves et leurs espoirs? Comment vivent-ils?

Exposition

Espace Magh de Bruxelles
du 17 octobre au 2 décembre 2017

Za’atari

Za’atari est un camp de réfugiés situé en Jordanie à moins d’une dizaine de kilomètres de la frontière syrienne. Lorsque je m’y suis rendu en février 2014, environ 110 000 réfugiés syriens y vivaient. Cette série témoigne et documente la vie dans ce camp de réfugiés, les sourires entre deux tentes, les enfants qui jouent aux billes, les petits magasins le long des allées du camp… La vie!

Reportage réalisé avec Loreline Merelle et Thierry Monasse

Sélection

Festival des Nuits Photographiques de Pierrevert

Publications : Magazine, l’Appel Mig-Mag Vers l’Avenir, Femmes d’aujourd’hui

Si dieu le veut

Carrefour de nombreuses civilisations, porte d’entrée vers l’Europe trônant sur la Méditerranée, la ville de Tanger a de multiples facettes faisant d’elle un lieu riche en histoire et en découverte. Cinquième grande ville du Maroc, la belle bleue s’habille d’une architecture ancienne et contemporaine à la fois. Dans ses quartiers, sur ses avenues, dans ses ruelles déambulent de plus en plus de gens, et surtout de plus en plus de migrants subsahariens. Ils sont sénégalais, guinéens, camerounais, ivoiriens,… Ils sont très jeunes, adultes, ou plus anciens, mais leur point commun : un avenir meilleur. Pour cela, ils ont tout quitté, ils sont partis de chez eux, attirés par l’envie de vivre mieux ailleurs. Pour la majorité d’entre eux, le périple a été long et douloureux, semé d’embûches dans l’inconnu absolu. Des passeurs ont croisé leurs routes un jour, leur promettant que tout irait pour le mieux. Tout va, tout s’en va même mais aujourd’hui ils ne savent plus où les mène cette vie. Tels des parias, ils vivent au mieux, ils se débrouillent dans une société qui souvent les renient, parfois leur vient en aide, dont ils attendent un geste, certains sans insister, d’autres en se battant, dans une ambiance hostile à leur égard. Ces migrants de Tanger, qui sont-ils ? Où et comment vivent-ils ? Quel est leur parcours de vie ? Quels sont leurs espoirs ? Voilà, ce que nous avons tentés de comprendre, de percevoir modestement, en allant à leur rencontre.

Photos : Bertrand Vandeloise – Textes : Najet Mimouni

Expositions

Point Culture (Louvain-La-Neuve) – 2015
Point Culture (Namur) – 2016
Festival du film Méditéranien (Botanique) – 2015
Théatre Varia (Ixelle) – 2016

Diaporama sonore disponible
Présentation école possible

L’occupation des sans-papiers

En 2014, après une discussion avec une activiste, je me suis retrouvé devant le squat de la voix des sans-papiers alors qu’ils venaient d’y investir les lieux. Rapidement, j’y ai passé des heures, des journées, des nuits, j’ai fait connaissance avec Malik, Samba, Mohamed, Youssouf, Prince, Boubakar et plein d’autres. J’ai vite compris que ce n’était pas un simple squat de bâtiment mais une occupation politique, une occupation pour lutter, pour se battre contre le système et obtenir une situation, des droits et des papiers. C’est un combat noble et juste pour les droits civiques que j’ai photographié pendant des mois.

Aujourd’hui, le bâtiment n’est plus habité, mais la Voix des Sans-papiers (VSP) existe et lutte toujours pour ses droits, plus que jamais!

Projection

Louvain-La-Neuve – Socrate – 2015
+ Nombreuses projections dans les écoles

Tomorrow England – Calais

C’est ici que tout a commencé, en 2008 à Calais! Pour vous en dire plus, voici un article que j’ai écrit et publié dans le Vif l’Express en octobre 2016.

C’est en 2008 que j’ai été pour la première fois dans la fameuse « jungle » de Calais. Depuis, rien n’a changé! Les migrants survivent toujours dans la boue avec le même rêve d’Angleterre; les politiciens sont toujours incapables de trouver des solutions humanistes et concrètes et se servent toujours de la problématique à des fins électorales, les CRS utilisent toujours la violence psychologique et physique pour chasser les migrants et les calaisiens sont toujours pris en otage entre empathie et rejet. Suite du texte ici :

http://www.levif.be/actualite/international/calais-et-la-mediocrite-politique/article-opinion-562489.html

 

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